Dr Chicheportiche : « Nous constatons dans les études épidémiologiques françaises que la consommation de protéines animales reste encore trop importante et ce, au détriment de celles d’origine végétale. Une alimentation trop riche en protéines animales s’accompagne d’une surconsommation d’acides gras saturés favorisant ainsi un taux trop élevé de cholestérol sanguin et l’accroissement du risque de développer des maladies métaboliques (surpoids, diabète et maladies cardio-vasculaires). Sans diaboliser les protéines animales, augmenter les apports en protéines végétales (« végétalisation de l’alimentation ») grâce aux céréales, légumineuses, algues et aux produits à base de soja enrichira les apports nutritionnels et contribuera à un meilleur profil métabolique. Le soja se distingue ainsi par une qualité protéique équivalente aux protéines animales, un profil lipidique remarquable par sa richesse en oméga-3 et son absence de cholestérol, l’absence de lactose et sa richesse en minéraux et vitamines. »
Dr Chicheportiche : « Ce sont les jeunes générations, plus sensibilisées aux problématiques environnementales et nutritionnelles, qui amènent cette tendance de la végétalisation et qui éduquent les plus âgés. Néanmoins, « végétaliser son alimentation avec les produits au soja » peut se faire à tous les âges et à des degrés différents :
Le soja est contre- indiqué avant l’âge de 1 an car les besoins nutritionnels du nourrisson sont assurés par le lait maternel et les formules infantiles.
Il peut être utilisé ponctuellement entre 1 an et 3 ans et représente une option végétale intéressante à partir de 3 ans dans le cadre d’une alimentation diversifiée et sans dépasser un produit à base de soja par jour.
De façon analogue, les femmes enceintes et allaitantes pourront aussi consommer des produits au soja selon les mêmes conditions (alimentation équilibrée diversifiée et adaptée à leurs besoins spécifiques et à raison d’un produit journalier maximum).”
Dr Chicheportiche : « La particularité du soja est qu’il se cuisine sous différentes formes et s’intègre donc facilement dans toutes les préparations. Dans une alimentation variée, qui alterne les usages et sources de protéines végétales et animales, il révélera tous les bénéfices en lien avec son profil nutritionnel. Le soja se distingue ainsi par une qualité protéique équivalente aux protéines animales, un profil lipidique remarquable par sa richesse en oméga-3 et son absence de cholestérol, l’absence de lactose et sa richesse en minéraux (fer, zinc et calcium) et vitamines du groupe B et E.”
Dr Chicheportiche : « Certaines études épidémiologiques démontrent que d’une manière générale, les personnes suivant un régime végétarien ont un poids relativement inférieur à ceux se tenant à un régime omnivore. Pour autant, le régime végétarien ne doit pas être considéré comme un régime minceur ! Sans contrôle des quantités, des modes de cuisson et sans respect d’un équilibre alimentaire en fonction de ses besoins énergétiques, on peut aussi tout à fait être en surpoids en étant végétarien ! »
Dr Chicheportiche : « Lorsque l’on évoque les risques de carences, Il convient de distinguer le régime végétarien du régime végane. Si le régime végétarien est associé à très peu de risque de carences même chez les enfants quand il est conduit de façon sérieuse, le régime végane expose à un risque de carence en vitamine B12, en fer, en zinc, en oméga-3 ou encore en calcium et vitamine D. Le suivi par un professionnel de santé est nécessaire afin de détecter et corriger les éventuelles carences. La vigilance doit être maximale dans certaines populations telles que les enfants, les femmes enceintes ou encore les séniors. À titre d’exemple, la carence en fer chez les enfants est redoutée par ses conséquences sur la croissance et le développement de ces derniers. Aujourd’hui, les préparations, notamment celles à base de soja, sont enrichies en fer, calcium et vitamine D mais aussi en vitamine B12 afin de pallier certains manques potentiels. »
Dr Chicheportiche : « Selon moi, il s’agit d’une bonne alternative mais leur utilisation doit impérativement s’inscrire dans le cadre d’une alimentation variée et diversifiée. C’est un très bon moyen d’avoir accès à des plats complets assurant les apports essentiels lorsque l’on n’apas eu le temps de cuisiner ! »
Végétaliser son alimentation est un choix exigeant et parfois complexe. C’est changer ses habitudes de consommation, découvrir de nouvelles saveurs et parfois apprendre à cuisiner autrement. Les adhérents de SOJAXA proposent des produits prêts à être consommés, fabriqués en France à base de soja français garanti sans OGM. Manger végétarien et équilibré devient plus simple !