Flexitarisme, de quoi parle-t-on ?

Depuis 2018, le dictionnaire Le Petit Robert définit le flexitarisme ainsi :

« adj. et n. (anglais flexitarian, mot-valise, de flexible et vegetarian). Qui limite sa consommation de viande, sans être exclusivement végétarien. »

Il s’agit donc d’un mode de consommation alimentaire de l’« entre deux » : entre le végétal et la viande. Imaginez un végétarien qui n’aurait pas renoncé complètement aux protéines animales… Ou bien un carnivore qui donnerait une plus grande place au végétal. Bref, une assiette moins restrictive que le végétarisme (et encore moins que le véganisme !) où être flexible est le maître mot.

Flexitarisme et légumineuses, le bon combo pour une bonne santé

C’est l’occasion de (re)découvrir les protéines végétales que l’on trouve notamment dans la famille des légumineuses. D’ailleurs, c’est une des recommandations de la dernière campagne de communication en date (octobre 2019) de Santé Publique France : encourager les Français à modifier progressivement leurs habitudes alimentaires en faveur des protéines végétales en intégrant davantage de légumineuses dans nos assiettes.

En variant les plaisirs bien sûr, avec des pois, des haricots, des lentilles, des fèves et aussi du soja ! Un petit trésor pour la santé, l’une des graines les plus riches en protéines du monde végétal, avec un taux moyen de 40 % et renfermant 9 acides aminés dits « essentiels », nécessaires pour bien synthétiser les protéines.

En plus de profiter de ses caractéristiques très intéressantes pour la santé, et notamment de sa haute valeur nutritionnelle, consommer des produits au soja issus de culture française permet d’agir de façon responsable pour l’environnement et de soutenir l’agriculture nationale.

Flexitarisme et soja : le choix d’une alimentation responsable

La culture du soja ne nécessite pas de fertilisants ou d’engrais azotés. De plus, avec l’interdiction des OGM, une irrigation réduite et une résistance élevée aux maladies, les conséquences sont vertueuses : préservation de la pureté des eaux souterraines, contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, érosion des sols limitée… Tout cela permet d’enrichir naturellement et durablement les sols.

Intégrer ces protéines végétales dans son alimentation est donc aussi bon pour la santé que positif pour l’environnement. Le flexitarien serait-il un parfait défenseur du climat ? On retrouve cette idée à l’origine même du concept de flexitarisme, souvent associé au journaliste et auteur culinaire américain Mark Bittman2. Il aurait théorisé cette nouvelle pratique alimentaire dans les années 2000 pour souligner l’impact de nos habitudes alimentaires sur la santé mais aussi sur l’environnement, mettant un point particulier en avant : l’importance de rationaliser notre consommation de viande et de produits transformés.

Flexitarisme et soja : pour alimentation diversifiée et équilibrée

Alors, quand vous faites vos courses, mettez des produits responsables dans votre caddie ! Privilégiez les fabricants français d’aliments à base de soja français (grandes marques et marques de distributeurs membres de SOJAXA) qui se fournissent auprès de producteurs engagés offrant des garanties de traçabilité et des variétés de semences de soja 100 % sans OGM. Entre les boissons et les desserts au soja, ou encore avec du tofu seul ou incorporé dans des plats cuisinés… tous ces produits au soja permettent d’équilibrer les apports entre protéines animales et végétales et peuvent s’intégrer facilement dans les habitudes alimentaires de tous, tel que le recommande Santé Publique France.

Être flexitarien, c’est s’alimenter responsable : c’est dire stop à la quantité pour privilégier la qualité, c’est mieux sélectionner ce qu’il y a au bout de sa fourchette, c’est faire le choix raisonné et qualitatif de produits locaux et de saison, c’est réduire son apport en protéines animales pour équilibrer avec les protéines végétales, tel que le soja… Bref, c’est être à la recherche d’un meilleur équilibre alimentaire associant diversité des sources de protéines, plaisir et goût tout en étant conscient de l’impact que peut avoir sa consommation vis-à-vis de l’avenir de la planète.