En 2021, le végétal continue de séduire les Français : 60 % des interrogés se déclarent consommateurs d’alternatives végétales, et parmi eux, 42 % consomment des produits à base de soja. Autre fait marquant, la fidélité des consommateurs progresse : ils sont 2/3 à consommer du soja depuis 3 ans minimum, alors qu’ils n’étaient qu’1/3 il y a deux ans.
Enseignement fort de cette 4ème édition, le profil du consommateur de produits à base de soja a significativement rajeuni : 50 % des consommateurs ont moins de 40 ans, versus 39 % en 2019. Les produits au soja s’inscrivent pleinement dans les attentes de cette nouvelle génération de consommateurs qui souhaite intégrer plus de végétal dans son alimentation, pour une plus grande diversité alimentaire au quotidien et avec des bénéfices pour leur santé comme pour l’environnement.
Le soja se décline en un large choix de produits qui s’inscrivent dans toutes les occasions de consommation : 37 % des consommateurs de soja consomment un produit au soja au moins 1 fois par semaine, en majorité au déjeuner. Les consommateurs de produits au soja se tournent en priorité vers les boissons (37 %), puis vers des plats tout prêts (31 %) et enfin vers des desserts (21 %).
Les nouveaux consommateurs de produits au soja les découvrent en rayon (54 %), sur les recommandations de proches (33 %) ou encore via des sites de recettes 11 %, (soit + 4 points par rapport à 2019).Les consommateurs sont particulièrement attirés par les atouts nutritionnels du soja (48 % d’entre eux).
Portés par de nouveaux modes de consommation, les Français se tournent vers les produits végétaux , comme les produits à base de soja, afin de varier leur consommation de protéines. 57 % des consommateurs de produit au soja considérent que les protéines végétales sont complémentaires des protéines animales.
Ainsi, 76 % des consommateurs de produits au soja envisagent de consommer autant ou davantage d’aliments à base de soja dans les deux prochaines années. Ces derniers attachent de l’importance aux qualités nutritionnelles, comme la faible teneur en acides gras saturés (52 %) et la bonne qualité des protéines végétales (53 %).
Des consommateurs qui sont, par ailleurs, de plus en plus attentifs aux informations nutritionnelles :
Près de la moitié des Français (42 %) ignore que les aliments au soja français sont sans OGM. Il existe également une méconnaissance forte autour de l’origine du soja destiné à l’alimentation humaine, qui fait régulièrement l’objet de confusions avec d’autres types d’utilisation du soja.
Par contre, 44 % des Français considèrent que le soja issu de l’agriculture française est respectueux de l’environnement.
La méconnaissance du soja (45 %) et son goût (35 %) apparaissent comme les principaux freins à sa consommation. 25 % des non-consommateurs ne pensent pas spontanément à inclure des produits au soja dans leur alimentation car il n’entre pas dans leurs habitudes de consommation.
La principale mission de l’association Sojaxa est d’informer les Français sur la traçabilité, ainsi que les qualités gustatives et nutritionnelles des produits au soja. Ces informations clés sont attendues par 72 % des consommateurs de produits au soja.
Sur les emballages, les 3 mentions les plus importantes pour les consommateurs sont : l’absence d’OGM (37 %), le 100 % végétal (32 %) et enfin la mention sans colorant, sans conservateur, sans additif (29 %).
Pour regarder la conférence de presse en ligne : ici
*Méthodologie du baromètre : Le baromètre « Les Français et les aliments au soja » est une étude menée sur Internet par l’institut QualiQuanti en décembre 2021 auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 1200 répondants du 1er au 6 décembre 2021. Les consommateurs de produits au soja sont les personnes ayant répondu avoir consommé au moins 1 produit au cours des 12 derniers mois parmi une liste de propositions (Boisson au soja nature ou aromatisée type Yaourt au soja, dessert végétal au soja type crème dessert, aliments au soja (steak, galette, burger, nuggets, escalopes, etc.),
**Étude réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, qui bénéficie d’un financement France Relance du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de Terres Univia. La responsabilité des ministères en charge de l’agriculture et de l’économie ne saurait être engagée